samedi 11 août 2007
Le journal de Yaël Koppman
Marianne Rubinstein (Sabine Wespieser)
Mon premier roman de la rentrée littéraire à venir et mon premier "Chick-Lit", la "littérature de poulette". Féminin, trentenaire, un soupçon bohème... J'aime !
Le journal de Yaël commence sur une fanfaronnade. Yaël, maître de conférence en économie, relève le défi de Clara, sa cousine qui travaille dans l'édition. Clara lui propose d'écrire un roman à la place de ses traditionnelles publications universitaires. Pour allier l'utile à l'agréable, Yaël choisit alors de relater l'histoire d'Angelica Garnett, filleule de l'économiste John Maynard Keynes et nièce de Virginia Woolf.
L'histoire d'Angelica est douloureuse. Elle découvre à 17 ans que son père (Clive Bell) n'était pas celui qu'elle croyait. Son père biologique n'est autre que Duncan Grant, l'ancien amant de l'économiste ! Cette découverte est d'autant plus bouleversante qu'à Bloomsbury (nom de la maison d'édition de Virginia Woolf et aujoud'hui des aventures d'Harry Potter) elle vit en communauté avec sa famille, leurs amis et amants tous informés de la vérité. La vie en communauté au tout début du XXème siècle bien avant les mouvements contestataires des années 1960-70.
Inconsciemment (du moins au début), Yaël se reconnait en la personne d'Angelica. Elle non plus n'a quasiment pas connu son père. Le journal de Yaël et la biographie d'Angelica s'entremêlent, les anecdotes, parfois croustillantes, de l'une répondant aux vicissitudes de l'autre. La vie des deux jeunes femmes résonnent ainsi dans l'intimité de la réflexion pour s'apparenter à une autoanalyse salutaire de la narratrice.
A se demander au final si l'ouvrage n'est pas lui aussi une autobiographie ou plus précisément une autofiction.
Mon premier roman de la rentrée littéraire à venir et mon premier "Chick-Lit", la "littérature de poulette". Féminin, trentenaire, un soupçon bohème... J'aime !
Le journal de Yaël commence sur une fanfaronnade. Yaël, maître de conférence en économie, relève le défi de Clara, sa cousine qui travaille dans l'édition. Clara lui propose d'écrire un roman à la place de ses traditionnelles publications universitaires. Pour allier l'utile à l'agréable, Yaël choisit alors de relater l'histoire d'Angelica Garnett, filleule de l'économiste John Maynard Keynes et nièce de Virginia Woolf.
L'histoire d'Angelica est douloureuse. Elle découvre à 17 ans que son père (Clive Bell) n'était pas celui qu'elle croyait. Son père biologique n'est autre que Duncan Grant, l'ancien amant de l'économiste ! Cette découverte est d'autant plus bouleversante qu'à Bloomsbury (nom de la maison d'édition de Virginia Woolf et aujoud'hui des aventures d'Harry Potter) elle vit en communauté avec sa famille, leurs amis et amants tous informés de la vérité. La vie en communauté au tout début du XXème siècle bien avant les mouvements contestataires des années 1960-70.
Inconsciemment (du moins au début), Yaël se reconnait en la personne d'Angelica. Elle non plus n'a quasiment pas connu son père. Le journal de Yaël et la biographie d'Angelica s'entremêlent, les anecdotes, parfois croustillantes, de l'une répondant aux vicissitudes de l'autre. La vie des deux jeunes femmes résonnent ainsi dans l'intimité de la réflexion pour s'apparenter à une autoanalyse salutaire de la narratrice.
A se demander au final si l'ouvrage n'est pas lui aussi une autobiographie ou plus précisément une autofiction.
Ce billet, écrit à 18:02 par Christophe dans la catégorie Sélection a suscité :