dimanche 18 décembre 2005
Lunar Park
Bret Easton Ellis (Robert Laffont)
Cet article de Stéphane Ollivier et cet autre "Attention chef d'oeuvre" de François Busnel reproduit sur Pépites m'avaient donné envie de lire Lunar Park (meilleur livre de l'année 2005, par la rédaction de Lire)
Trois jours après je commençais à lire mon premier Bret Easton Ellis (merci la libraire). Je n'ai pas été déçu du voyage !
Cette autofiction nous transporte dans l'univers de l'auteur. Un monde d'abord empreint de drogue (beaucoup), de sexe (un peu) et d'égoïsme. Puis, ce monde va peu à peu se transformer pour devenir moins artificiel, plus dense et paradoxalement plus chimérique.
J'ai suivi avec délectation lesaventures frasques de ce jeune auteur impertinent et talentueux.
J'ai haï ce père irresponsable et irrespectueux en permanence sous l'emprise de stupéfiants (une vraie pharmacie ambulante !).
Je l'ai aussi trouvé touchant dans ses égarements, sa solitude et ses peurs ; vrai et incisif dans la description du quotidien de sa vie en banlieue américaine. Je ne me suis pas ennuyé un seul instant.
En outre, les enchassements et inversions temporelles que Bret Easton Ellis emploie avec dextérité donnent à saperte quête d'identité et ses luttes démoniaques une grande profondeur. Un régal.
Cet article de Stéphane Ollivier et cet autre "Attention chef d'oeuvre" de François Busnel reproduit sur Pépites m'avaient donné envie de lire Lunar Park (meilleur livre de l'année 2005, par la rédaction de Lire)
Trois jours après je commençais à lire mon premier Bret Easton Ellis (merci la libraire). Je n'ai pas été déçu du voyage !
Cette autofiction nous transporte dans l'univers de l'auteur. Un monde d'abord empreint de drogue (beaucoup), de sexe (un peu) et d'égoïsme. Puis, ce monde va peu à peu se transformer pour devenir moins artificiel, plus dense et paradoxalement plus chimérique.
J'ai suivi avec délectation les
J'ai haï ce père irresponsable et irrespectueux en permanence sous l'emprise de stupéfiants (une vraie pharmacie ambulante !).
Je l'ai aussi trouvé touchant dans ses égarements, sa solitude et ses peurs ; vrai et incisif dans la description du quotidien de sa vie en banlieue américaine. Je ne me suis pas ennuyé un seul instant.
En outre, les enchassements et inversions temporelles que Bret Easton Ellis emploie avec dextérité donnent à sa
Ce billet, écrit à 17:33 par Christophe dans la catégorie Sélection a suscité :