Le blog de la librairie Caractères

jeudi 15 juillet 2010

Enrichissement des lectures à la plage

Depuis quelques années maintenant certaines collectivités locales proposent des bibliothèques temporaires pour les vacanciers et autres estivants en mal de lecture.
Ces biblio-paillotes, comme elles sont appelées dans l'Hérault, investissent des lieux touristiques ou très fréquentés, comme les plages, pour proposer un service de prêt de documents à la journée ou plus. Gratuité et simplicité sont souvent de mise (une adresse postale peut suffire, même avec une carte d'identité avec une adresse obsolète) pour emprunter tout type d'ouvrages.
Essais, BD, romans, magazines, livres d'éveil, ouvrages régionaux, quotidiens... Il y en a pour tous les goûts de 3 à 99 ans.

Lire à la plageEn Seine-Maritime, par exemple, Lire à la plage consiste à délocaliser des bibliothécaires et une partie de leur fond directement sur la plage pour permettre à tous de passer un bon moment allongé sur des transats mis à disposition.
Pour les bibliothèques c'est un excellent moyen de se faire connaître et pour la collectivité (souvent un Conseil Général) c'est assurer la promotion d'un réseau parfois méconnu par les autochtones eux-mêmes, pour -je cite- contribuer davantage au rayonnement culturel du département et insister sur l'importance du littoral.
Pour le lecteur un bon moyen pour bronzer intelligent, s'informer et se divertir.

Cette année, le Conseil général de Vendée enrichit la formule. En plus de proposer des ouvrages en prêt, les cédéthèques de plage offrent au téléchargement quelques uns des 250 000 titres proposés dans le catalogue audio et vidéo ! Seul bémol, l'enregistrement doit se faire sur clef usb.
Dans chacune des trois structures temporaires, deux postes informatiques et une borne à écran tactile sont en effet mis à disposition du public permettant l’accès au web, mais aussi au téléchargement de musiques libres (mp3) et de films sous forme de fichiers chrono-dégradables (!) et de livres numérisés (ebooks) : Lecture et Multimédia à la plage.

Les heureux possesseurs d'iPad ou d'iPod ne pourront pas en profiter car ces matériels propriétaires ne peuvent être connectés aux ordinateurs des cédéthèques du Département.

Articles précédents sur le même thème :

mercredi 10 février 2010

Le virage littéraire du numérique

Le dernier joujou d'Apple est né. L'iPad met le monde l'édition en ébullition et pour cause !
Steve Jobs, le patron de la Pomme, a pris son bâton de pèlerin et démarche les éditeurs (de journaux et magazines) pour qu'ils produisent des adaptent leurs contenus.

Amazon Le premier entrepôt culturel de la toile tente bien de répliquer avec son lecteur électronique mais le Kindle est encore loin des possibilités offertes par le nouvel objet signé par la firme de Cupertino. Les lecteurs électroniques sont rarement en couleurs, souvent sans haut-parleurs et ne possèdent pas cette fonctionnalité chère à l'iPhone, un écran tactile.
L'iPad est donc l'objet électronique portatif idéal pour remplacer (compléter ?) les magazines, les journaux ou les bandes dessinées. L'ardoise magique ajoute de l'interactivité là où il n'y en avait pas encore ou si peu. N'en déplaise à la Free Software Foundation.

Présentation des partenaires de l'iPad

De leurs côtés les éditeurs et libraires hexagonaux tentent (!) de s'organiser... en espérant qu'il ne soit pas déjà trop tard :
avec l'iPad, les vooks (contraction de Vidéo & Books) ne vont pas en rester au stade de l'expérimentation.

Tout comme l'industrie musicale, la chaîne du livre a du souci à se faire.

Illustration de BD sur iPad par Panelfly

[Ajout du 13 février 2010 : le site internet eBouquin fait le point sur l'adaptation des magazines en cours : Interview, Wired... ]

samedi 16 mai 2009

Avec l'internet les (grandes) librairies se portent-elles mieux ?

D'après Benoît Bougerol, président du SLF, le chiffre d'affaires des 100 premières librairies indépendantes françaises a augmenté en 2008. Dans le même temps, les chiffres d'affaires des entrepôts culturels en ligne ont également progressé. Faut-il y voir une émulation ? L'internet venant au secours des librairies en redonnant le plaisir de lire ? Et pourquoi pas ?
Il se pourrait bien que l'abondante offre en ligne - et les nombreuses (et usantes) lectures sur l'écran - m'aient donné envie de me remettre à feuilleter des livres début 2000. Moi qui n'en avait cure depuis mon entrée au collège...

La grande force de l'internet ce n'est pas seulement être ouvert 24h/24, 365 jours sur 365 et d'offrir un stock virtuellement illimité (i.e. un affranchissement du temps et de l'espace), c'est aussi la possibilité de (re)trouver des pépites et des raretés, de sa jeunesse par exemple...
Je vous invite à découvrir cette force baptisée de longue traîne, décrite pour la première fois par Chris Anderson dans le magazine Wired en 2004.
C'est ainsi que j'ai pu me procurer facilement, entre autres, des ouvrages de l'étranger qui n'avait jamais été édités en France mais ô combien utiles pour le novice que j'étais dans la réparation de mes vieux tacots des années 70.

dimanche 23 novembre 2008

Napoléon le Petit

Nous connaissions depuis belle lurette son incontestable talent d'écrivain et de subtil observateur de son époque. Je ne résiste pas à la tentation de vous faire partager cet extrait de "Napoléon le Petit" écrit par notre Victor Hugo national, réédité chez Actes Sud.

Il m'a été envoyé par Béatrice que je remercie chaleureusement au passage. Il y est question de Napoléon III, sa vie, son oeuvre, ses frasques en tout genre.
Si ces quelques lignes ne vous rappellent personne en particulier, c'est que vous avez sans doute passé les trois dernières années sur une autre planète que la Terre !

Portrait de Victor Hugo

Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé.
Victor HUGO : Napoléon le Petit
Réédité chez Actes Sud

lundi 17 novembre 2008

L'automne, saison des prix littéraires !

Voici une liste non exhaustive des livres primés pour cette fin d'année. De quoi donner de belles idées de lecture...

  • Goncourt
    Atiq Rahimi : Syngué Sabour (POL)

  • Renaudot
    Tierno Monénembo : Le roi de Kahel (Seuil)

  • Médicis
    Jean-Marie Blas de Roblès : Là où les tigres sont chez eux (Zulma)

  • Femina
    Jean-Louis Fournier : Où on va papa ? (Stock)

  • Académie Française
    Marc Bressant : La dernière conférence (de Fallois)

  • Renaudot Essai
    Boris Cyrulnik : Autobiographie d'un épouvantail (O. Jacob)

  • Interallié
    en attente Serge Bramly : Le premier principe, le second principe

  • Décembre
    Mathias Enard : Zone (Actes Sud)

  • Flore
    Tristan Garcia : La meilleure part des hommes (Gallimard)

  • Langue française
    Annie Ernaux : Les années (Gallimard)

  • Meilleur livre étranger
    Charles Lewinsky : Melnitz (Grasset)

  • Goncourt des lycéens
    Catherine Cusset : Un brillant avenir (Gallimard)

  • Erckmann-Chatrian
    Gérald Tenenbaum : L'ordre des jours (Héloïse d'Ormesson)

Syngué Sabour  Le roi de Kahel  Là où les tigres sont chez eux

Où on va papa ?  La dernière conférence  Autobiographie d'un épouvantail

Zone  La meilleure part des hommes  Melnitz

Les années  L'ordre des jours  Un brillant avenir
Le premier principe, le second principe

dimanche 14 septembre 2008

Les rayonnages riches. La librairie d'après-demain ?

Nous connaissions les grands entrepôts culturels en ligne, ceux qui vendent des bouquins au tarif plancher et sans frais de ports ou presque. Ces sociétés du divertissement grignotent chaque année des parts de marché non négligeables dans le secteur de la vente du livre.

Je viens de découvrir un nouveau type de librairie, via les "news" de vnunet : Zoomii. Ce n'est pas non plus un commerce des univers virtuels 3D.
L'idée est partie de l'insatisfaction d'un développeur canadien qui aime les "vraies" librairies et qui ne s'y retrouvait pas dans les propositions des plate-formes en ligne. Le site qu'il a créé est une série d'étagères plus ou moins remplies d'ouvrages (comme en vrai) classés par thématique. Seule différence, tous les livres sont présentés de face, leurs tranches n'est pas visible.

Zoomii

Pour se déplacer et fureter parmi les rayonnages, il suffit de cliquer et de faire glisser la souris. Un clic simple permet de zoomer sur un rayon, un autre clic sur une couverture permet d'agrandir celle-ci et voir les caractéristiques du livre, ainsi que les commentaires laissés par d'autres lecteurs. Inutile de préciser que les informations affichées et que les achats sont effectués proviennent d'un libraire entrepôt.

Je ne retrouve pas la chaleur que j'apprécie quand j'entre dans une librairie mais la promenade dans les étagères virtuelles me plait. Système transposable en France ? Le développeur, Chris Thiessen est Canadien et projette déjà d'ouvrir d'autres plate-formes pour d'autres pays. Le second virage à ne pas rater pour les librairies traditionnelles ? Qu'en pensez-vous ?

mardi 2 septembre 2008

Une carte pour l'usage du monde


Agrandir le plan

J'en avais rêvé, je l'ai faite. Ce n'est pas encore tout à fait ce que je voulais mais je m'en suis approché.
Je ne peux que vous recommander la lecture de l'ouvrage de Nicolas Bouvier. C'est un joyau. Si vous ne l'avez pas encore découvert, ne cherchez pas trop à explorer la carte, vous pourriez empêcher votre imagination de s'évader.

L'affichage de la carte en mode relief est intéressant, le roman faisant de temps en temps référence aux rampes que la petite Fiat Topolino devait franchir. L'activation des extras sur la carte permet d'enrichir le contenu des lieux traversés via les articles de l'encyclopédie Wikipédia ou les photographies géolocalisées des internautes.
Les marqueurs violets matérialisent le voyage des deux amis (Thierry Vernet et Nicolas Bouvier), les rouges les déplacements de l'auteur, les bleus ceux de son ami dessinateur. Lorsque le marqueur est dépourvu d'un point noir, c'est soit pour exprimer un doute dans la localisation, soit parce que nos écrivains voyageurs "se sont écartés" de leur chemin.
Pour les subtilités de manipulation de la carte vous pourrez utiliser le mini-guide réalisé pour une ancienne carte.

Dans les sillons de ce magnifique roman, les graines des protagonistes ont germé. Voici quelques unes de ces belles plantes :
  • http://nicolasbouvier.avoir-alire.com/, un site internet consacré à Nicolas Bouvier avec entre autres une bonne biographie et une bibliographie exhaustive.
  • Un article de juin 2004 du magazine Lire consacré à la genèse de ce livre devenu culte.
  • L'usure du monde, recueil photographique cartonné ou virtuel. Extrait :
    En 1953, l’écrivain-voyageur suisse Nicolas Bouvier quitte Genève dans une Fiat Topolino avec une machine à écrire et l’intention de gagner l’Inde. Son voyage durera quatre ans et se terminera au Japon, avec pour seul luxe la petite voiture qui offre la liberté d’aller où l’on veut, et une lenteur érigée en art. Les dix-sept premiers mois de ce voyage le conduisent jusqu’à la passe de Khyber, à la frontière pakistano-afghane, où il décide que s’achèvera L’Usage du monde, récit de cette dérive devenu un livre culte dans le monde entier.
    En novembre 2004, le photographe Frédéric Lecloux refait le voyage, en Fiat. Son périple durera plus d’un an à travers les pays de l’ex-Yougoslavie (Croatie, Serbie, Macédoine), Istanbul, l’Anatolie, l’Iran, le Pakistan et l’Afghanistan. Il en résulte un album de voyage exceptionnel qu’il résume en ces mots : J’ai voyagé sans coller aux guêtres de Nicolas Bouvier au lieu près, au cadrage près, au mot près. Et surtout pas ' sur les traces de Nicolas Bouvier ', que le vent des routes a lissées depuis longtemps, mais bien au contraire en travaillant à mettre à fleur de peau l’émotion que son ouvrage m’a procuré. Donc pas comme un reportage, pas comme une actualité à couvrir. Un voyage pour le voyage, pour ce qu’il est, qui se suffise à lui-même. Une vraie dérive qui se donne le temps du monde des gens...
  • Enfin, le blog de l'association "L'usage du Monde", qui a consacré un colloque à l'auteur en avril 2008.


PS : Pour les amoureux des cartes et autres géographes en herbe je vous propose ma précédente réalisation cartographique, Strasbourg au XIVème siècle et surtout les excellentes cartes réalisées par Bibliosurf.

jeudi 21 août 2008

La rentrée littéraire 2008 : c'est parti !

676 romans sont annoncées pour ce nouveau cru. Le Figaro a tiré le premier en proposant 30 romans à ne pas manquer, trois inconnus (tient cela me rappelle quelque chose) et les polémiques à venir avec des ouvrages d'auteurs comme Christine Angot ou Catherine Millet.
Faîtes-vos choix... ou prenez le parti de vous laisser surprendre, osez les inconnus (mais pas seulement les trois proposés par les médias) !

Vous ne passerez de toutes façons pas à côté du "top ten" dans les prochains mois. Il en sera certainement question dans la nouvelle émission littéraire (à 20h30 s'il vous plait !) de l'excellent François Busnel sur France 5. Nul doute que l'émission saura trouver son public avec cet excellent ancien animateur des Livres de la 8. Bernard Pivot a trouvé son successeur.

lundi 30 juin 2008

Cahier de vacances pour adultes

Cahier de vacances philoEh oui ! Il fallait y penser. Les magazines et leurs batteries de test de l'été n'ont qu'à bien se tenir...
Mais non ce ne sont pas (que) des cahiers coquins, c'est même très sérieux. Un exemple? Le cahier de vacances philo de Patricia Laporte (CNRS édition). Pour les moins couragreux, il existe aussi une série pour les nuls.

A offrir ou se faire offrir pour brûler bronzer intelligemment.
Pour en savoir plus je vous recommande l'article du 23 juin 2008 de ctendance.com .

dimanche 24 février 2008

Dans la gueule du loup

dans la gueule du loup Samedi, nous avons profité du soleil pour nous jeter "dans la gueule du loup" à Erstein. Pas de morsure pour autant...

Marie nous a accueillis dans sa charmante librairie. Une de celles qui donnent envie d'engager la discussion, de partager, de s'arrêter, de se reposer. Bref un endroit où l'on se sent comme chez soi.

La preuve en images :

Librairie 'Dans la gueule du loup' Librairie 'Dans la gueule du loup' Librairie 'Dans la gueule du loup'

samedi 23 février 2008

Une fin tranquille...

Un ENORME merci à vous tous qui êtes venus nombreux faire la fête le 9 février (voir nos photos) dernier pour nous souvenir ensemble de toutes les bonnes choses de ces trois années de librairie. Merci pour vos cadeaux, merci d'avoir apporté vos délicieuses créations culinaires et surtout vos sourires et votre bonne humeur.

Trois petites choses à vous signaler avant d'arrêter une bonne fois pour toutes :

  • Il reste quelques ouvrages en stock (poche, jeunesse, polar...) dont vous pouvez profiter les jours suivants :
    • samedi 23 février de 10 à 12h
    • mardi 26 février de 10 à 12h
    • jeudi 28 février de 10 à 12h
    • vendredi 29 février de 10 à 12h
    Du matériel de bureau, informatique, mobilier, étagères, PLV pour les collectionneurs, sera également bradé, faites vous connaître pour réserver !

  • Le blog de la librairie restera actif même sans librairie !
    Vous retrouverez donc régulièrement des idées de lecture et l'actualité littéraire en ligne, vous pourrez y laisser vos commentaires.

  • Il serait dommage de perdre le fil. Vous avez été nombreux à demander à être informés de la suite des projets de la libraire. Voici ce que je vous propose :
    Envoyez-moi un mail pour confirmer que vous souhaitez rester dans la liste de diffusion de la librairie. Dans le cas contraire, vous ne recevrez plus mes messages.

Bon vent à ceux que je ne verrai plus...
Bon sang vous allez me manquer !

Natacha

Le 9 février, vu par :

mercredi 30 janvier 2008

Le prix du Livre Inter 2008

Le jury du Livre Inter est présidé cette année par Alberto Manguel.

Les dates clés de cet événement :
    Alberto Manguel d'après une photo d'André Meunier
  • Mardi 29 janvier : Lancement sur l’antenne, dans "Esprit critique" : Présentation du président du jury et appel aux candidatures pour le jury (3 semaines pour poser sa candidature, jusqu’au 20 février inclus)
  • Mercredi 20 février : Date limite d’envoi des lettres de candidature pour faire partie du jury
  • Lundi 17 mars : Réunion pour le choix du jury
  • Jeudi 20 mars : Annonce de la composition du jury (24 auditeurs, 12 femmes, 12 hommes) et des 10 romans sélectionnés
  • Dimanche 1er juin : Réunion du jury et vote
  • Lundi 2 juin : Proclamation du 34ème Livre Inter

Retrouvez le lancement de l'opération avec l'interview d'Alberto Manguel de Vincent Josse et d'Eva Bettan  :

La lecture est en danger, nous entrons dans une période de déshumanisation, les pouvoirs économiques organisent la misère intellectuelle.

samedi 19 janvier 2008

Wolton au pilon !

Journal 'Le Monde'Incroyable article de l'historien Thierry Wolton. Dans le journal Le Monde daté du 18 janvier, il publie un point de vue une critique intitulée Les libraires contre internet. Cet article est à 1 000 lieues de la réalité des librairies, indépendantes ou pas. L'historien attaque violemment le SLF :
Le combat du Syndicat de la Librairie Française est non seulement d'arrière-garde car Internet est devenu un vecteur culturel essentiel, y compris pour le livre, mais surtout il sent son poujadisme en pratiquant un corporatisme qui n'a rien à voir avec la défense du livre.
En cause, la plainte déposée par le SLF contre un grand libraire marchand culturel virtuel pour non-respect de la loi Lang sur le prix unique du livre.
La justice a donné raison aux plaignants, condamnant le site à une amende de 100 000 euros, plus 1 000 euros par jour de retard d'application du jugement. Amazon a fait appel et continue aujourd'hui à pratiquer le franco de port.

Je n'ai rien contre les centrales d'achats et leurs préparateurs de commandes. Amazon et les autres librairies entrepôts de biens culturels en ligne favorisent la diffusion des ouvrages et permettent à un grand nombre de lecteurs de trouver leur bonheur assez facilement. Je suis moi-même client (occasionnel, certes) !
Les libraires travaillent beaucoup (mêmes les week-end) se lèvent tôt et se couchent tard. Ils ont pourtant des marges bénéficiaires largement inférieures à celles des conglomérats commerciaux mondialisés.
En ligne ou pignon sur rue, dura lex sed lex ! Et ce n'est pas l'article de M. Wolton, truffé de contre-vérités (sur les marges, les invendus, les libraires ne lisent plus...), qui me fera changer d'avis.
Nous pouvons témoigner que les libraires ne sont pas contre internet, bien au contraire, à Strasbourg comme ailleurs.

D'autres billets sur le même sujet (liste mise à jour au 1er février 2008) :

dimanche 16 décembre 2007

Le colis rouge

Une journée bien remplie à la librairie, tant pour la libraire que pour l'artiste Clotilde Perrin qui a dédicacé ses albums sans faiblir malgré un rythme effréné !
Clotilde Perrin à l'oeuvre Illustration de Clotilde Perrin Clotilde Perrin
Petite pause goûter tout de même à 16h30 pour elle et sa petite Alice de quatre mois... Un grand merci à toi Clotilde pour ta disponibilité et ta bonne humeur. Une bise à toi, à la crevette et au papa !

samedi 15 décembre 2007

Coup de pub pour City Strass et...

Logo de City StrassCity Strass est un hebdomadaire gratuit strasbourgeois initié en mai 2007 par les DNA. Il est principalement distribué aux stations de tramway "stratégiques" de l'agglomération, vise les urbains actifs et se positionne comme l’hebdo des bonnes affaires strasbourgeoises.
Le dernier numéro (celui du 12 décembre 2007) consacre un article à quelqu'un que vous connaissez peut-être, lectrice et libraire.

Chaque semaine les invités font connaitre leurs lieux de la capitale alsacienne dans la page intitulée "Strasbourg et moi" et Natacha n'y a pas échappé. Et le journaliste ne s'est pas privé de retranscrire les détails... Merci François !

L'article en résolution 1024x768 ou en résolution maximale (800 ko) pour une meilleure lecture.

La librairie a fermé en février 2008.

Son blog n'est plus actif. Nous contacter.

 

Vue panoramique de la librairie

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