Une carte pour l'usage du monde
Par Christophe, mardi 2 septembre 2008 à 23:12 :: Général :: permalien #395
J'en avais rêvé, je l'ai faite. Ce n'est pas encore tout à fait ce que je voulais mais je m'en suis approché.
Je ne peux que vous recommander la lecture de l'ouvrage de Nicolas Bouvier. C'est un joyau. Si vous ne l'avez pas encore découvert, ne cherchez pas trop à explorer la carte, vous pourriez empêcher votre imagination de s'évader.
L'affichage de la carte en mode relief est intéressant, le roman faisant de temps en temps référence aux rampes que la petite Fiat Topolino devait franchir. L'activation des extras sur la carte permet d'enrichir le contenu des lieux traversés via les articles de l'encyclopédie Wikipédia ou les photographies géolocalisées des internautes.
Les marqueurs violets matérialisent le voyage des deux amis (Thierry Vernet et Nicolas Bouvier), les rouges les déplacements de l'auteur, les bleus ceux de son ami dessinateur. Lorsque le marqueur est dépourvu d'un point noir, c'est soit pour exprimer un doute dans la localisation, soit parce que nos écrivains voyageurs "se sont écartés" de leur chemin.
Pour les subtilités de manipulation de la carte vous pourrez utiliser le mini-guide réalisé pour une ancienne carte.
Dans les sillons de ce magnifique roman, les graines des protagonistes ont germé. Voici quelques unes de ces belles plantes :
PS : Pour les amoureux des cartes et autres géographes en herbe je vous propose ma précédente réalisation cartographique, Strasbourg au XIVème siècle et surtout les excellentes cartes réalisées par Bibliosurf.
Je ne peux que vous recommander la lecture de l'ouvrage de Nicolas Bouvier. C'est un joyau. Si vous ne l'avez pas encore découvert, ne cherchez pas trop à explorer la carte, vous pourriez empêcher votre imagination de s'évader.
L'affichage de la carte en mode relief est intéressant, le roman faisant de temps en temps référence aux rampes que la petite Fiat Topolino devait franchir. L'activation des extras sur la carte permet d'enrichir le contenu des lieux traversés via les articles de l'encyclopédie Wikipédia ou les photographies géolocalisées des internautes.
Les marqueurs violets matérialisent le voyage des deux amis (Thierry Vernet et Nicolas Bouvier), les rouges les déplacements de l'auteur, les bleus ceux de son ami dessinateur. Lorsque le marqueur est dépourvu d'un point noir, c'est soit pour exprimer un doute dans la localisation, soit parce que nos écrivains voyageurs "se sont écartés" de leur chemin.
Pour les subtilités de manipulation de la carte vous pourrez utiliser le mini-guide réalisé pour une ancienne carte.
Dans les sillons de ce magnifique roman, les graines des protagonistes ont germé. Voici quelques unes de ces belles plantes :
- http://nicolasbouvier.avoir-alire.com/, un site internet consacré à Nicolas Bouvier avec entre autres une bonne biographie et une bibliographie exhaustive.
- Un article de juin 2004 du magazine Lire consacré à la genèse de ce livre devenu culte.
- L'usure du monde, recueil photographique cartonné ou virtuel. Extrait :
En 1953, l’écrivain-voyageur suisse Nicolas Bouvier quitte Genève dans une Fiat Topolino avec une machine à écrire et l’intention de gagner l’Inde. Son voyage durera quatre ans et se terminera au Japon, avec pour seul luxe la petite voiture qui offre la liberté d’aller où l’on veut, et une lenteur érigée en art. Les dix-sept premiers mois de ce voyage le conduisent jusqu’à la passe de Khyber, à la frontière pakistano-afghane, où il décide que s’achèvera L’Usage du monde, récit de cette dérive devenu un livre culte dans le monde entier.
En novembre 2004, le photographe Frédéric Lecloux refait le voyage, en Fiat. Son périple durera plus d’un an à travers les pays de l’ex-Yougoslavie (Croatie, Serbie, Macédoine), Istanbul, l’Anatolie, l’Iran, le Pakistan et l’Afghanistan. Il en résulte un album de voyage exceptionnel qu’il résume en ces mots : J’ai voyagé sans coller aux guêtres de Nicolas Bouvier au lieu près, au cadrage près, au mot près. Et surtout pas ' sur les traces de Nicolas Bouvier ', que le vent des routes a lissées depuis longtemps, mais bien au contraire en travaillant à mettre à fleur de peau l’émotion que son ouvrage m’a procuré. Donc pas comme un reportage, pas comme une actualité à couvrir. Un voyage pour le voyage, pour ce qu’il est, qui se suffise à lui-même. Une vraie dérive qui se donne le temps du monde des gens... - Enfin, le blog de l'association "L'usage du Monde", qui a consacré un colloque à l'auteur en avril 2008.
PS : Pour les amoureux des cartes et autres géographes en herbe je vous propose ma précédente réalisation cartographique, Strasbourg au XIVème siècle et surtout les excellentes cartes réalisées par Bibliosurf.
Commentaires
1. Le samedi 13 septembre 2008 à 18:55, par Marianne
2. Le samedi 13 septembre 2008 à 21:53, par Christophe
3. Le lundi 9 mars 2009 à 19:04, par Michel
4. Le vendredi 18 septembre 2009 à 14:40, par Un autre Christophe
5. Le vendredi 18 septembre 2009 à 21:48, par Christophe
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