lundi 9 juillet 2007
Homo disparitus
The world without us (titre original)
Alain Weisman, traduction de Christophe Rosson (Flammarion)
En juillet 2003, Josie Glausiusz, rédactrice en chef du "Discovery Magazine" proposait à Alain Weisman de rédiger un article sur ce qu'il se passerait si l'homme venait à disparaître de la surface de la terre. L'auteur, pris par le jeu, a poursuivi le travail au delà de l'article pour développer ce qui allait devenir Homo disparitus.
Ceci explique pourquoi j'ai trouvé en début d'ouvrage de nombreuses références sur la flore et la faune qui reprendrait ses droits en Amérique du Nord, une fois l'homme disparu. Fort heureusement, l'auteur a beaucoup voyagé et ses pérégrinations entrainent également le lecteur dans la savanne, les réserves africaines, en Pologne, à Chypre, en Asie, en Antarctique...
Le sort des villes, celui de nos créations architecturales, nos développements chimiques (polymères) et même les environnements naturels seront bouleversés par notre départ. L'auteur fait intervenir un nombre de scientifiques impressionnant pour expliquer ces changements ; des spécialistes des barrières de coraux, des techniciens du métro new-yorkais en passant par les guides touristiques de Tchernobyl. Tout est analysé : plantes, sondes spatiales, animaux, climat, bitume, réseaux hydrographiques, constructions troglodytes, immeuble en bois, en béton, en terre... Seuls les déchets radioactifs et les oeuvres d'art en bronze nous survivront encore quelques millions d'années.
Alain Weisman, traduction de Christophe Rosson (Flammarion)
En juillet 2003, Josie Glausiusz, rédactrice en chef du "Discovery Magazine" proposait à Alain Weisman de rédiger un article sur ce qu'il se passerait si l'homme venait à disparaître de la surface de la terre. L'auteur, pris par le jeu, a poursuivi le travail au delà de l'article pour développer ce qui allait devenir Homo disparitus.
Ceci explique pourquoi j'ai trouvé en début d'ouvrage de nombreuses références sur la flore et la faune qui reprendrait ses droits en Amérique du Nord, une fois l'homme disparu. Fort heureusement, l'auteur a beaucoup voyagé et ses pérégrinations entrainent également le lecteur dans la savanne, les réserves africaines, en Pologne, à Chypre, en Asie, en Antarctique...
Le sort des villes, celui de nos créations architecturales, nos développements chimiques (polymères) et même les environnements naturels seront bouleversés par notre départ. L'auteur fait intervenir un nombre de scientifiques impressionnant pour expliquer ces changements ; des spécialistes des barrières de coraux, des techniciens du métro new-yorkais en passant par les guides touristiques de Tchernobyl. Tout est analysé : plantes, sondes spatiales, animaux, climat, bitume, réseaux hydrographiques, constructions troglodytes, immeuble en bois, en béton, en terre... Seuls les déchets radioactifs et les oeuvres d'art en bronze nous survivront encore quelques millions d'années.
Ce billet, écrit à 21:59 par Christophe dans la catégorie Sélection a suscité :