dimanche 25 avril 2010
Casa Balboa, chronique d'un désordre ordinaire
Mario Rocchi (La Dernière Goutte)
Comédie dramatique à l'italienne, Casa Balboa est le récit des aventures drolatiques d'un journaliste lucquois désabusé, tiraillé entre sa femme et ses enfants qu'il ne comprend plus, une voisine parfaitement irrésistible et insatiable, et son travail à la rédaction du journal local qui ne lui offre guère l'occasion de relater le moindre événement digne d'intérêt. Pour le vieux libertaire, rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux, hormis son chien Otto, véritable compagnon de route attachant et obsédé sexuel comme son maître.
Dans ce livre au ton cru et désinvolte, tout le monde en prend pour son grade, les politiques (avec une prédilection pour Berlusconi), l'armée, l'Eglise, les jeunes qui n'en foutent pas une, les institutions en général, les femmes en particulier, les collègues journalistes, les peintres du dimanche et j'en passe.
Cette fresque colorée et exubérante de l'Italie contemporaine s'offre en plus le luxe d'une fin digne des grands poètes romantiques avec une ode désespérée à la vie à ne manquer sous aucun prétexte !
L'occasion de saluer également le très beau travail de la maison d'édition strasbourgeoise qui ne manque pas d'originalité dans ses choix.
Comédie dramatique à l'italienne, Casa Balboa est le récit des aventures drolatiques d'un journaliste lucquois désabusé, tiraillé entre sa femme et ses enfants qu'il ne comprend plus, une voisine parfaitement irrésistible et insatiable, et son travail à la rédaction du journal local qui ne lui offre guère l'occasion de relater le moindre événement digne d'intérêt. Pour le vieux libertaire, rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux, hormis son chien Otto, véritable compagnon de route attachant et obsédé sexuel comme son maître.
Dans ce livre au ton cru et désinvolte, tout le monde en prend pour son grade, les politiques (avec une prédilection pour Berlusconi), l'armée, l'Eglise, les jeunes qui n'en foutent pas une, les institutions en général, les femmes en particulier, les collègues journalistes, les peintres du dimanche et j'en passe.
Cette fresque colorée et exubérante de l'Italie contemporaine s'offre en plus le luxe d'une fin digne des grands poètes romantiques avec une ode désespérée à la vie à ne manquer sous aucun prétexte !
L'occasion de saluer également le très beau travail de la maison d'édition strasbourgeoise qui ne manque pas d'originalité dans ses choix.
Ce billet, écrit à 23:33 par Natacha dans la catégorie Sélection a suscité :