dimanche 14 novembre 2010
Nécropolis 1209
Necrópolis (titre original)
Santiago Gamboa, traduction de François Gaudry (Métailié)
Le dernier roman de Santiago Gamboa n'est pas un roman historique sur le Moyen Age. Nécropolis 1209 est un roman contemporain dontl'intrigue les intrigues sont mondialisées... et universelles.
Le narrateur, un écrivain moyen semble-t-il, est invité à un congrès prestigieux de biographes à Jérusalem. Il retrouve, durant ce séjour, d'anciennes connaissances et effectue de nouvelles rencontres enrichissantes comme avec l'actrice porno Sabina Vedovelli, José Maturana ancien détenu libéré par la littérature et son étrange messie latino de Miami. Il croise également d'autres personnages, tous hauts en couleur avec des histoires vibrantes et plus rocambolesques les unes que les autres.
Jérusalem en guerre et le congrès lui-même deviennent le théâtre d'événements qui interfèrent dans la vie des biographes et mettent en lumière, progressivement, les non-dits et vérités cachées de la vie des auteurs à la manière d'une enquête policière. Le texte est parfois cru, les images sont fortes et le rythme haletant ; une sorte de Monte Christo légèrement trash (mais pas gore) ou de Décaméron (en plus dur) comme l'évoque le Monde des Livres de ce 12 novembre 2010.
Le roman symbolise la vitalité de la littérature colombienne mise à l'honneur des Belles Etrangères jusqu'au 20 novembre. Je recommande également l'écoute de l'Humeur Vagabonde de Kathleen Evin du 11 novembre consacrée à Santiago Gamboa.
Santiago Gamboa, traduction de François Gaudry (Métailié)
Le dernier roman de Santiago Gamboa n'est pas un roman historique sur le Moyen Age. Nécropolis 1209 est un roman contemporain dont
Le narrateur, un écrivain moyen semble-t-il, est invité à un congrès prestigieux de biographes à Jérusalem. Il retrouve, durant ce séjour, d'anciennes connaissances et effectue de nouvelles rencontres enrichissantes comme avec l'actrice porno Sabina Vedovelli, José Maturana ancien détenu libéré par la littérature et son étrange messie latino de Miami. Il croise également d'autres personnages, tous hauts en couleur avec des histoires vibrantes et plus rocambolesques les unes que les autres.
Jérusalem en guerre et le congrès lui-même deviennent le théâtre d'événements qui interfèrent dans la vie des biographes et mettent en lumière, progressivement, les non-dits et vérités cachées de la vie des auteurs à la manière d'une enquête policière. Le texte est parfois cru, les images sont fortes et le rythme haletant ; une sorte de Monte Christo légèrement trash (mais pas gore) ou de Décaméron (en plus dur) comme l'évoque le Monde des Livres de ce 12 novembre 2010.
Le roman symbolise la vitalité de la littérature colombienne mise à l'honneur des Belles Etrangères jusqu'au 20 novembre. Je recommande également l'écoute de l'Humeur Vagabonde de Kathleen Evin du 11 novembre consacrée à Santiago Gamboa.
Ce billet, écrit à 00:35 par Christophe dans la catégorie Sélection a suscité :