Le blog de la librairie Caractères

Le virage littéraire du numérique

Le dernier joujou d'Apple est né. L'iPad met le monde l'édition en ébullition et pour cause !
Steve Jobs, le patron de la Pomme, a pris son bâton de pèlerin et démarche les éditeurs (de journaux et magazines) pour qu'ils produisent des adaptent leurs contenus.

Amazon Le premier entrepôt culturel de la toile tente bien de répliquer avec son lecteur électronique mais le Kindle est encore loin des possibilités offertes par le nouvel objet signé par la firme de Cupertino. Les lecteurs électroniques sont rarement en couleurs, souvent sans haut-parleurs et ne possèdent pas cette fonctionnalité chère à l'iPhone, un écran tactile.
L'iPad est donc l'objet électronique portatif idéal pour remplacer (compléter ?) les magazines, les journaux ou les bandes dessinées. L'ardoise magique ajoute de l'interactivité là où il n'y en avait pas encore ou si peu. N'en déplaise à la Free Software Foundation.

Présentation des partenaires de l'iPad

De leurs côtés les éditeurs et libraires hexagonaux tentent (!) de s'organiser... en espérant qu'il ne soit pas déjà trop tard :
avec l'iPad, les vooks (contraction de Vidéo & Books) ne vont pas en rester au stade de l'expérimentation.

Tout comme l'industrie musicale, la chaîne du livre a du souci à se faire.

Illustration de BD sur iPad par Panelfly

[Ajout du 13 février 2010 : le site internet eBouquin fait le point sur l'adaptation des magazines en cours : Interview, Wired... ]

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Commentaires

1. Le mercredi 7 juillet 2010 à 10:50, par canape

Cela va grandement et irrémédiablement changer la donne, c'est certain.
Bonne ou mauvaise chose, il est surement trop tôt pour le dire, et certains se réfugient allègrement dans le contexte écologique de la chose, à savoir "on n'a plus besoin de papier"...
A voir, pour l'instant, je préfère un "vrai" livre avec une vraie couverture, des vraies pages, une vraie odeur...

2. Le jeudi 8 juillet 2010 à 23:35, par Christophe

C'est le paradoxe du numérique. Nous n'avons jamais autant consommé de papier. Combien d'entre nous impriment leurs documents pour mieux pouvoir les lire ?
Le papier a encore de beaux jours devant lui. Pour ma part, rien n'est plus pratique, léger, portatif et robuste (qui ne craint pas le sable ou le soleil par exemple) qu'un ouvrage ou un magazine acheté en kiosque ou en librairie.

A terme je suis convaincu que nous aurons une complémentarité de supports. Auparavant il était courant d'opposer le ciné et la télévision ou même la radio et la télé. Les usages sont (trop) différents... comme pour le livre électronique et les documents papiers. Les fonctions ou usages sociaux du livre numérique (partage entre lecteurs, commentaires...) lui confère quelques avantages mais pas suffisamment il me semble pour contrer les atouts des ouvrages imprimés.

Pour les aspects écologiques, je vous recommande cet article: www.zdnet.fr/blogs/doc-pr... . Les "liseuses" sont plus polluantes (pas de beaucoup, certes) par rapport au livre traditionnel.

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